Etape 9 - Maisons rue Fournil
Les jambages de la porte du n°5 sont composés de plusieurs pierres de l'ancien château de Pierre de Brixey, détruit en 1467 .
On peut supposer qu'il s'agissait de pierres de voûtes en observant le léger cintre sur l'ornement de la pierre de droite.
La porte n°7 quant à elle, est une porte piétonne en plein cintre flanquée de pilastres cannelés couronnés d'impostes supportant un entablement, de la fin du XVIe siècle.
On peut voir que l'architecture de cette porte est semblable à celle des portes jumelles du 18 Place de la Fontaine (étape 6).
Le four banal
Tout au long du Moyen Age et jusqu'à la Révolution, les fours à pain sont la propriété du seigneur évêque.
À Liverdun, il y a deux fours banaux : celui de la Ville Basse, qui a désormais disparu avec les remparts, et celui de la Ville Haute, au 13 rue Fournil, à l’intérieur d'une maison qui date du XVIe siècle.
La façade de cette maison est divisée en trois parties : à gauche, la travée habitation avec ses deux fenêtres à meneaux de pierre ; au centre, la travée de desserte avec une porte piétonne en bois qui donne sur le couloir, surmontée d’une « gerbière » (celle-ci s'ouvrait sur le grenier qui abritait les grains ou le fourrage). La travée de droite, qui abritait le four, a été complètement remaniée.
La Révolution Française supprime la banalité des fours, qui sont cédés à des particuliers.
Tout citoyen peut posséder dès lors son propre four.