Le parc du château
Constitué de vastes clairières engazonnées bordées de bosquets comportant un mélange d'arbres et d'arbustes aux essences communes de Lorraine, il compte en tout vingt-six essences d’arbres différentes.
L'ensemble est sillonné par le ruisseau de Saint Barthélemy qui traverse le parc et vient approvisionner l'étang servant de réserve d'eau à l'ancien moulin à blé construit aux environ de 1350.
Pour les amoureux des plantes rares, deux variétés intéressantes s’épanouissent au sein du parc : Tulipa Sylvestris, une magnifique tulipe sauvage jaune très parfumée, et Gagea Villosa ou gagée des champs, espèce strictement protégée. Ces deux fleurs d’un jaune vif s’épanouissent au début du printemps et sont les dernières représentantes de leur espèce en Lorraine.
La faune sauvage est également bien représentée. De nombreuses espèces d'oiseaux comme des hérons, martin-pêcheurs, cincles plongeurs, chouettes hulottes ainsi que divers passereaux, ont élu domicile au sein du parc. Plus étonnant, des perruches à collier vertes originaires d’Afrique et d’Asie, se sont acclimatées à notre climat européen et s’épanouissent tout au long de l’année dans le canopée du parc du château.
Le saviez-vous ?
En 2008, deux employés municipaux font une découverte insolite lors de travaux qu’ils effectuent dans le parc du Château. Stupéfaits, ils voient en effet apparaître la tête d’une statue de dieu antique. La tête qu’ils ont mise au jour a été identifiée comme celle d’un Apollon du Belvédère, elle en a les particularités : de jolies boucles, une coiffure enrubannée. Cette tête en marbre mesure un peu plus de 30 cm. La statue entière décorait sans doute le jardin à la française qui agrémentait le château au XVIIIe siècle.